Beaupré Automobile

L'histoire de Automobile Beaupré débute au cours de l’année 1963. M Gerard Voyer âgé de 51 ans et a l’emploi de Chrysler Canada avait pour mandat de recruter un nouveau concessionnaire a Québec. Au départ il fera une offre aux frères Fillion mais ces derniers déclineront l’invitation étant plutôt familier aux produits Ford dont ils font déjà la vente dans l’usager. A la même époque André Voyer l’ainés des frères a 22 ans et occupe un poste chez Canadian Acceptance une société qui finance l’achat de voiture, il habite a Montréal. En 1963, son frère Jean Pierre lui âgé de 21 ans vient de terminer ses études a l’institut de technologie de Lauzon en mécanique diésel. C’est alors que Gerard Voyer encourager par Gordon Phieffer directeur régional de la cie. Chrysler décide de quitter son emploi et demande a ses fils de devenir ses partenaires. Ses fils étaient un peu hésitants à faire le grand saut et ils trouvaient que leur père prenait un gros risque de quitter un emploi important comme il avait. Ce que ses fils ne savaient pas c’est que M Voyer avait une entente avec Chrysler cie. Que s'il voulait revenir comme gérant de district il pourrait le faire quand il veut. Mais il ne leur dira pas, si bien qu’il a dit on ouvre la concession car je ne peux pas retourner à mon ancien travail ils ne veulent pas !

Ses deux fils apprendront quelques années plus tard en posant la question directement aux administrateurs que si leur père avait voulu revenir il pouvait le faire sans problème.

La concession fût accordée en octobre 1963. Pour la mettre sur pied une somme de 14,000 $ était requis. M Voyer père avait 8,000 mais ses fils n’avaient pas un sou. Après discussion avec son gérant ils ont pu obtenir chacun un prêt de 3,000 probablement endossé par le paternel.

Ils alors inauguré le 1er novembre 1963 un garage a Beaupré ce qui est a l’origine du nom Beaupré Automobile. La batisse choisi était une station-service Irving de grande dimension ce qui était parfait pour y établir une concession automobile. Le loyer était de $50.00 par mois. Bien sûr au départ ils n’avaient pas les moyens d’engager du personnel, le père s’occupait de l’administration, André la vente et Jean Pierre la mécanique. Le bouche à oreille ébruiteront l’existence d’un garage a Beaupré et la clientèle arrivera, la première année 175 ventes ont été bouclées et la deuxième plus de 300. Les trois associés Voyer avait convenu d’un salaire hebdomadaire de $ 50.00 plus une voiture fournie chacun, ils ne comptaient pas leur heure et travaillaient souvent le samedi et parfois le dimanche aussi. Mme Voyer (mère) voyant que son mari et ses fils passaient beaucoup de temps au garage décida de venir chaque soir avec des repas chauds, elle dressait une table pour eux. Elle conservera cette habitude de partir de Québec jusqu’à Beaupré jusqu’au déménagement du garage a Ange Gardien en 1975.

ANGE GARDIEN

Le déménagement portera fruit, les terrains sont vastes et permettent des facilités de stationnement. La renommée du commerce s’installe, ils obtiennent la faveur du public. Les Voyer sont des gens exigeant envers eux-mêmes mais humble et étonnant doux face a leur client. C’est le début des campagnes publicitaires a la radio, journaux et la télévision. C’est a ce moment qu’arrivera le slogan : A 5 minutes des chutes … un slogan qui sera accrocheur et perdurera dans le temps.

RÉCESSION EN VUE

1979 plusieurs concessionnaires de la région connaitront de réels problèmes la récession. Certains fermeront leur porte jusqu’en 1982. Au cour de l’année 70 Gérard Voyer vendra ses parts a ses fils pour prendre sa retraite. Vers 1977, il suggèrera a ses fils de vendre eux aussi leur parts voyant une crise économique a l’horizon. André et Jean Pierre étant dans la trentaine refuse de le faire. Puis en 1978, Gérard sera hospitalisé pour une opération au coeur, il décèdera 2 jours après. La récession frappe de plein fouet les ventes baisses et comble de malheur au même moment la compagnie Chrysler craint la faillite. Les coûts d’opération augmentent, pour survivre ils ont dû procéder a des coupures de postes et a des baisses de salaire. Les employés ont travailler de concert avec la famille Voyer afin de passer a travers cette crise. Ils vendaient 1000 autos par année et en 1980 ce chiffre passera a 400 seulement.

AUTRE DÉMÉNAGEMENT VERS STE FOY

vers la fin de 1981, Chouinard automobile fermera ses portes. Les frères Voyer écrive a Chrysler Canada pour obtenir l’autorisation de déménager la concession. A cause de la conjoncture économique la demande fût acceptée et le processus enclenché. L’entourage trouvait cette décision courageuse ou pure folie en pleine récession mais tous étaient confiants de réussir. Le garage actuel a Ange Gardien sera dorénavant consacré a la peinture et débosselage.

Une corvée majeure s’est mise en branle afin de pouvoir ouvrir officiellement le 1er février 1982. Les employés et leurs épouses ainsi que les enfants ont prêté main forte. Une centaine de personnes en tout. Ils ont d’abord installés le département des pièces en premier, il faut se rappeller que c’étaient eux qui fournissait les pièces de rechange a tout le Québec environnant. Une fois en place, ils ont commencer le déménagement des autos aux derniers jours de janvier, la température était belle mais dans la nuit du 31 janvier le vent s’est levé avec la neige bref une grosse tempête. Si bien que l’ouverture fût remise.

Entre-temps le président de Chrysler Lee Iacocca réussira un coup d’éclat, il convainquera le gouvernement Américain de le soutenir financièrement. Non longtemps après l’argent fût remboursé ce qui a donner confiance aux Américains et la compagnie repris ses affaires.

L’avenir du garage passera par le service a la clientèle, avant on vendait au père, par la suite a son filset ainsi de suite. De nos jours les gens sont mieux renseignés, ils recherchent le service et un modèle avant tout. Un client mécontent amènera la perte de 10 ventes tandis que celui qui est heureux en fera vendre 3 autres.