Eugène Prévost - Drame au Village (Partie 4)

Mario Lacroix Auteur : Mario Lacroix 21 Jan 2019

DRAME AU VILLAGE: incendie en août 1926 (partie 4 de 11)

Nous sommes en août 1926.
Tôt dans la soirée, un homme frappe à la porte d'Eugène.. cet homme vient d’avoir un petit accident et il demande si il peut laisser sa voiture devant le commerce. Une heure ou deux plus tard, on entend Au feu! AU FEU !! 
C’est le commerce d'Eugène qui brûle… L'incendie est violent et on manque d’effectifs. Le feu est tellement fort qu’on craint même pour le village! On demande l’aide des pompiers de Québec, qui arriveront au grand soulagement des villageois. La riviere étant trop loin, la pompe est alimentée par un puits, situé non loin de la maison… Mais la réserve d’eau est insuffisante pour éteindre l’incendie. 

Grâce à l’entraide et le travail acharné des villageois, ainsi que des pompiers de Québec, le village saura sauvé... mais pas le commerce. Toute la machinerie y passe, à l'exception d'un planeur, nouvellement acheté par Eugène, et quelques outils. C'est l’abbé Hudon qui a ordonné à deux personnes d’entrer chercher le planeur, malgré la fumée. Il était vissé au plancher! Mais les deux braves ont réussi à le sortir avec les planches vissées aux pattes!

Suite à l'incendie, on assiste à un grand mouvement d’aide. À la demande générale, tous les citoyens participent! Chacun apporte ce qu’il peut: don en argent, matériaux, main d’œuvre, etc. Les femmes apportent leur soutient en préparant des repas pour les ouvriers.

On reconstruit le commerce sur un terrain adjacent: une bâtisse moderne sur une base en béton de 40 x 80 pieds, sur deux étages. Au premier, on y retrouve la machinerie. Au deuxième, c'est l’assemblage et le vernissage des meubles. On y conserve aussi un espace pour la construction des autobus. 

Les travaux vont bon train, si bien qu'Eugène songe à construire un troisième aubobus, commandé par Lorenzo Lamontagne.

En septembre 1926, le conseil suggère de réduire l'évaluation du terrain incendié à 800$. De plus, on décide de créer des mesures préventives en suggérant fortement aux villageois de se creuser chacun un puits. En échange, la municipalité promet d'acheter les pompes à bras nécessaires en cas d’incendie. À la conclusion de cette assemblée, une récompense de 100$ est accordée aux pompiers de Québec pour avoir sauvé le village…

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