Rond point Lévis
La ville de Lévis a longtemps été fière de son rond point car il était un carrefour très important dans les années 50 et 60. C’est l’endroit ou se croisait deux axe routier achalandés soit la route 132 qui était la transcanadienne d’Ouest en Est totalisant une distance de 7,821 km ( 4,869 milles ) et la route du président Kennedy qui elle était un lien direct vers les États-Unis. C’est pour cette raison que la plupart des commerçants s’y installaient, ont y retrouvait des motels, hôtels, banque et beaucoup de garages automobiles. D’ailleurs une progression fulgurante de ceux-ci s’est dérouler de 1951 a 1959. La ville de Lévis voyant se phénomène et ne voulant pas tout concentrer au même endroit offrait aux futurs commerçants d’alléchant crédit de taxe a ceux qui s’installait en dehors de ce périmètre et malgré cela on choisissait quand même le rond-point. A cette époque il n’y avait aucune règle de zonage entourant le nombre de station-service. Lévis bénéficiait d’un bassin de main-d’œuvre intéressant étant donné que Québec était juste de l’autre côté du fleuve.
Ce point demeure un élément important car la population de la région de Lévis augmente que très peu durant ces années comme en témoigne les chiffres, de 1941 a 1956 le nombre a passé de 38,000 a 46,000 c’est a peine 8,000 de plus en 15 ans. La ville seule tant qu’a elle s'élevait à 13,294 Lévisien. Par contre le nombre de véhicule vendu au Canada lui augmente énormément en 1946 on a vendu 78,000 véhicules pour passer a 352,000 en 1950. La province de Québec avait 433,701 véhicules enregistres en 1950 et ce nombre a doublé en a peine 6 ans pour passer a 844,827. Qui dit voiture dit essence la quantité de gallon vendu dans la province de Québec est passé de 280 millions en 1948 a 611 millions en 1956. En conclusion l’emplacement du rond-point a toujours été un endroit stratégiquement payant sur tous les plans, car peu importe d’où vous veniez il était sur votre route. Pas surprenant que tous voulaient s’y installer pour brasser leur affaire.
