Snowmobile

Mario Lacroix Auteur : Mario Lacroix 25 Oct 2021

Joseph Armand n’a que 15 ans lorsqu’il conçoit un prototype de traîneau propulsé par une hélice d’avion. Amis et famille jugent la machine trop dangereuse et notre inventeur en herbe doit renoncer a son projet. Mais toute sa vie, il tentera de trouver un moyen efficace de se déplacer sur la neige. C’est le début d’une odyssée qui marquera le monde entier !
Un événement d’une grande tristesse le motivera en pleine tempête, son fils décède car il était impossible pour le médecin de se déplacer à cause des chemins trop enneigés.

Puis arriva le Snow mobile de Joseph A Bombardier, lui aussi au début modifiait ou adaptait plutôt des automobiles a nos hivers rudes. Dès 1929 il s’aperçoit assez vite que le système développé pour le Model T ne convient pas et offrait peu de portance en neige profonde. C’est en 1934 qu’il produira le B-7 une vraie autoneige complète mieux équilibré a notre climat. La compagnie Ford lui aurait proposé d’acheter son brevet pour la somme de $ 5000,00 ce qui refusa sur le champ. En 1938 le B-7 se vend $ 1400 et 18 unités sont produites, 1940 – 70 unités et 100 pour 1941. Par la suite on a vu arrivé le B-12 en 1941 un modèle multi service et offrant beaucoup de possibilité tellement qu’il devra construire une usine pour faire face à la demande. Au début des années 50 les chemins sont de plus en plus ouverts il doit donc s’adapter à cette réalité en innovant, il fera breveter plusieurs de ses idées comme l’engrenage enrobés de caoutchouc etc. Au total 43 de ses inventions seront breveter. Il créera le C-18 pour le scolaire et construira des versions en métal comme les R-12, R-15 et R-18 ce dernier fût produit jusqu'en 1978 et une commande spéciale a permis de produire une dizaine de R-18 en 1981. Malheureusement il décédera le 18 février 1964 à l’âge de 56 ans et ses son fils Germain qui prendra la présidence de la compagnie et Laurent Beaudoin s’occupera des finances.

Anecdote : Je ne peux passer sous silence que Eugène Prévost a créé son propre Snow mobile ainsi qu’un véhicule nommé le Caribou d’ailleurs les deux hommes se sont déjà rencontrés car M Bombardier se demandait pourquoi il vendait autant de chenille a un homme nommé Prevost à Ste Claire, Joseph Armand fût impressionné par les installations de M Prévost lui offrant même de s’associer à cette époque, il lui répondit non merci je prévois un avenir plus grand pour les autobus car bientôt tous les chemins seront ouverts. M Bombardier. J’imagine la scène de voir c’est deux génies en discussions.

Galerie photo