Prévost les jours sombres (partie 10 de 11)

Mario Lacroix Auteur : Mario Lacroix 31 Jan 2022

JOURS SOMBRES 

Le comité exécutif est maintenant dirigé par Me Wilbrod Bherer. En 1953, seulement 24 autobus sortiront de l’usine et le nombre d’employés passera de 200 a 100.

Le prototype Caribou parvient a offrir un peu d’ouvrage mais sans plus.

Pendant de temps Eugene travail fort pour obtenir le contrat de la commission de transport de Montréal pour la conversation des tramways. Il échappera une commande pour la fabrication de 300 conteneurs pour la Colombie-Britannique sans savoir trop pourquoi. Lors d’une assemblée exécutive, son associé Louis Bilodeau menace de retiré son cautionnement aupres de la banque si aucune mesure de coupure sont prises. Mais sa menace a peu d’effet et il met son plan a exécution. Me Bherer semble avoir un plan derriere la tete également.

Pendant ce temps, le commission de transport de Montréal va en appel d’offre pour l’achat de 100 Bus de 45 places. Dans les proces-verbaux de la    CTM on voit seulement les compagnies » Twin Coach- Canadian Car-Mac truck-GM. Pourtant le 1er Ministre avait décrété que le contrat devrait etre remis a une entreprise Québecoise. Comment expliquer l’absence de Prévost ? Hypothese : le décret de Duplessis n’a jamais été officialisé ou le parc de la CTM comptait déjà 200 véhicule construit par Canadian Car et il voulait uniformisé. Il faut dire aussi que le conseil était 100 % anglophone.

Me Bherer apres quelques entourloupettes réussi a devenir Président exécutif outre passant meme Eugene Prévost profitant de sa maladie pour le Tasser. M Prévost ayant plus le contrôle et face a une réalité alarmante décide de se départir de sa voiture Prévost et elle se retrouvera a la ferraille. Il abandonnera son reve de construire des voitures. Il se départira aussi de sa DYNA-Prévost et ses fils Charles, Fernand, André et sa fille Suzanne perdront leur emploi.

Les points MARQUANT de la déchéance seront le relâchement dans la vision à long terme de l’autobus, un inventaire exhaustif, une baisse des ventes, conflit syndicale et la maladie de Eugene.

Autre dur coup aura été de la Prise de possession de l’usine et de tous ses actifs par le fiduciaire Sun Trust. Sa vie devient une de misere, la maladie progresse, il demeure a coté de l’usine et ne peut y aller, par contre il réussit a entrer parfois car il a un contact avec le gardien.

Il s’associera avec deux autres a St-Anselme pour fabriquer des caissons en bois mais apres quelques mois leur local brulera. Il décide plus tard de fabriquer des escabeaux en bois pour revendre aux quincailleries. Encore une fois le malheur frappe et son garage sera la proie des flammes.

L’usine sera finalement acheter par Évariste Laflamme et Paul Normand un industriel de Saint Pascal. Au début on assurera le service apres-vente. Les serrures des portes seront changées et pour Eugene ceci sera un coup de grace. On demandera meme aux employés de ne pas lui parler.

Les ainés devront subvenir aux besoins familiaux, Jeanne-D’arc fera appel au programme d’aide social. Eugene perdra la parole et se retrouvera en fauteuil. Tant bien que mal a chaque jour il réussira a se déplacer jusqu’à la fenetre qui donne une vue sur l’usine et ce chaque jour. Il pouvait y voir les lettres de PREVOST sur la cheminée.

Puis le 2 février 1965 il décedera suite a une grippe a d’autres complication.

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